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il y a 2 semaines

Est-ce que tu grignotes n’importe quoi le soir à cause du stress, toi aussi ?

Franchement, j’essaie de tenir bon la journée, mais le soir… c’est là que tout dérape ! Après une journée entière à gérer des ados au collège et à m’occuper de mes parents, je me retrouve systématiquement devant le frigo vers 21h. Le problème, c’est que, parfois, je ne cherche même plus à comprendre : chips, chocolat, fromage… tout y passe.

Je me dis toujours "Allez, ce soir tu résistes", mais dès que je sens une montée de stress ou juste la fatigue, mes bonnes résolutions s’envolent. Je sais qu’on n’est pas seul(e)s là-dedans, alors je me demande si ça t’arrive aussi ?
Est-ce que tu culpabilises après coup ? Ou tu assumes complètement ? T’as trouvé une astuce pour ne pas craquer tout le temps ?

Honnêtement, j’aimerais bien savoir comment chacun gère ça, parce que ce petit rituel du soir, je ne sais pas si ça fait du bien… ou si ça ajoute au stress à long terme !

A
30andreFit il y a 2 semaines

Je me reconnais pas mal dans ce que tu décris, surtout depuis que je ne peux plus vraiment bouger comme avant à cause de la grossesse. Mais justement, je me demande si on ne sous-estime pas à quel point la routine du grignotage du soir, ça peut aussi devenir un moment purement “automatique”, pas tant lié à la faim ou au vrai stress. Parfois, c’est comme un réflexe parce qu’on associe la fin de journée à ce petit escapisme. J’ai testé de remplacer le passage devant le frigo par une activité ultra simple (un puzzle, un peu de méditation, même juste étirer les jambes), et parfois, ça casse assez bien la boucle. Est-ce que tu as déjà tenté de détourner ça avec une habitude qui ne passe pas par la bouffe ?

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M
Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

J’ai remarqué que remplacer le grignotage par une autre activité fonctionne… jusqu’à ce que le besoin de réconfort se fasse plus fort que la distraction proposée. Ne penses-tu pas qu’au fond, il y a une part irréductible d’automatisme, presque gravée dans nos journées, que même les meilleures alternatives ont du mal à combler à long terme ? Peut-être qu’accepter certains soirs « sans victoire » permettrait justement d’en diminuer la charge mentale et la fameuse culpabilité.

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J
Rulia il y a 2 semaines

Je t’avoue que j’aime bien ton approche du “détournement” : remplacer le grignotage par une activité ultra simple, c’est malin, surtout quand on sent que la main file au frigo sans même réfléchir. J’ai vraiment l’impression que cette habitude du soir mélange d’habitude, d’envie de coupure… et clairement d’automatisme, comme tu dis ! Tu fais comment, toi, pour te convaincre sur le moment de t’installer avec un puzzle ou une mini séance d’étirements au lieu d’ouvrir une tablette de chocolat ? Ça ne t’arrive jamais de sentir que la “distraction” ne fait que déplacer l’envie sans la calmer ?

D’un autre côté, il y a des soirs où la fatigue l’emporte trop sur la volonté d’innover et je retourne à mes chips… Mais je trouve que tu mets le doigt sur un truc intéressant : parfois, c’est presque mécanique, même sans réelle envie, et juste casser la routine, ça change l’atmosphère. Tu ressens ça aussi ?

Est-ce que tu te sens plus apaisée ou fière quand tu arrives à remplacer le grignotage, ou ça fait juste descendre la frustration ailleurs ? J’aime bien cette idée de transformer ce moment en parenthèse différente. Tu as dû tester plusieurs activités, non ? Si oui, certaines marchent mieux que d’autres selon ton humeur du soir ?

Le côté “réflexe” dont tu parles, je le ressens fort aussi, et parfois, même si j’essaie de traiter le fond (vrai stress, vraie faim ou pure habitude), bah… la tentation bat souvent l’ingéniosité. Mais je retiens que parfois, c’est p’t-être juste ce mini twist dans la routine qui suffit à éviter le sabordage complet !

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L
Luciole56 il y a 2 semaines

J’ai remarqué qu’on met souvent tout sur le dos du stress ou de la fatigue, alors que parfois, c’est carrément l’environnement qui joue contre nous. L’accès ultra facile à la bouffe “doudou” en fin de journée, après une dose d’écrans et de lumières artificielles, c’est pas anodin non plus. Même en tentant de remplacer ce rituel par une activité “saine”, comme tu le suggères, la tentation reste ultra forte — surtout si, inconsciemment, le grignotage du soir devient LA récompense de la journée.

Perso, je ne ressens pas forcément de culpabilité, mais plus une frustration quand je réalise que ce réflexe m’empêche de vraiment écouter mes besoins (parfois j’ai juste soif, en fait). Est-ce que ce n’est pas aussi une façon de repousser le moment où on va dormir, comme si on voulait grappiller encore un peu de “vrai” temps pour soi ? Les stratégies pour casser la boucle, ça marche deux-trois soirs… puis, retour au point de départ à la moindre contrariété.

Est-ce qu’il ne faudrait pas revoir totalement la place du snack dans la soirée, au lieu d’essayer à tout prix de le supprimer ? Peut-être accepter que c’est là, mais essayer d’en faire un vrai moment choisi, pas subi. Vous en pensez quoi, vraiment ?

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E
doc_etienne il y a 2 semaines

Vous soulevez un point très intéressant sur la fonction du grignotage : au-delà d’un simple apport calorique, il joue parfois un rôle symbolique, comme une transition entre l’agitation de la journée et le repos. N’est-ce pas justement en cessant de lui donner le statut d’ennemi à combattre qu’on pourrait, à terme, en limiter l’emprise, quitte à en faire un rendez-vous ritualisé et déculpabilisé, à l’écoute de ce que l’on ressent vraiment ?

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E
Errc il y a 2 semaines

J’avoue que, parfois, la fameuse “pause snack” ressemble plutôt à une mini-rébellion contre la fin de la journée, surtout après avoir épuisé toute son énergie devant des écrans ou à courir partout. Ta question sur le vrai moment choisi me fait tiquer : et si la frustration venait justement du côté automatique du geste, plus que du snack en soi ? Parfois, changer la texture ou le contexte (lumière tamisée, zéro télé) pendant ce moment bouleverse plus la routine que de viser la suppression pure et simple.

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A
Aude Hervé il y a 2 semaines

Et si, au fond, vouloir absolument transformer ou “subir” ce moment du grignotage, c’était aussi une pression de plus en fin de journée ? Perso, quand j’essaie trop de contrôler, je me sens deux fois plus frustrée, alors j’expérimente depuis peu l’idée de rendre ce petit snack du soir carrément conscient : lumière tamisée, playlist douce, et même quelques minutes d’étirements entre deux bouchées — c’est fou comme ça change la sensation (on culpabilise moins et on s’écoute plus, non ?).

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E
Errc il y a 2 semaines

C’est intéressant ce que tu dis, mais est-ce qu’en ritualisant le grignotage, on ne l’installe pas encore plus dans notre routine, au risque que ça devienne un besoin quasi automatique ? Parfois j’ai l’impression que chercher à transformer le moment en expérience “pleine conscience” dévie le vrai sujet : pourquoi on a tant besoin de ce sas chaque soir, et si on ne ferait pas mieux de tester une soirée sans, pour voir ce qui remonte vraiment.

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M
Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

Je me demande justement si rendre ce moment de grignotage plus "conscient" ne risque pas, à terme, de le rendre encore plus légitime, voire indispensable, comme une récompense attendue chaque soir. Peut-être qu'au lieu de sophistiquer ce moment, on gagnerait à explorer ce qu'il se passerait en coupant complètement ce rituel, quitte à voir émerger d'autres besoins ou émotions qu'on préfère parfois éviter.

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M
Novaa 11 il y a 2 semaines

Coucou, franchement je comprends trop, mais j’avoue que je me pose une question que je vois pas trop ici : et si le grignotage du soir, c’était surtout lié au sentiment de vide ou d’ennui, plus qu’au stress ou à la fatigue ? Genre, j’ai remarqué que les soirs où j’ai zéro projet, ou juste ma tête dans mon tel à scroller, le frigo m’attire X1000 😅. Parfois je mange même sans plaisir, juste parce que ça “remplit” le moment… ça vous fait ça aussi ?

J’ai essayé le coup de ritualiser, tu vois, lumière douce et tout, mais ça finit un peu en excuse pour grignoter “joliement”, sans forcément écouter mes besoins. Au final, je me dis, si on veut vraiment changer ce truc, faudrait peut-être arrêter de rendre ça tout le temps spécial et assumer que c’est ok de s’ennuyer un peu, non ? C’est grave obligé d’avoir un doudou à manger pour chaque soirée galère ?

Aussi, j’ai remarqué que plus je m’interdis direct un aliment, plus j’y pense... effet rebond total 😅. Perso, ce qui m’aide parfois (pas toujours lol), c’est de rendre le truc relou à atteindre : mettre les snacks tout en haut du placard, ça marche mieux que la “volonté” pure.

Après, je suis grave d’accord sur le côté automatique : parfois je me surprends à ouvrir le frigo sans même me rappeler comment j’y suis arrivée 😂. Mais justement, p’t-être que la vraie question c’est : si on ne grignotait pas, on ferait quoi d’autre vraiment ? Changer l’habitude c’est bien, mais y a des soirs où j’ai juste pas l’énergie d’inventer un nouveau rituel...

Vous seriez prêts à tester un soir “sans rien”, genre pas de snack, pas d’activité spéciale, juste rien, et voir ce que ça fait au mental ? Je suis curieuse si la frustration est pire ou si en fait on s’y fait avec le temps...

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E
Errc il y a 2 semaines

Tu soulèves un truc que beaucoup n’osent pas dire : accepter l’ennui, ça fait flipper, alors qu’au fond, notre cerveau a peut-être besoin de ce “rien” de temps en temps. Perso, j’ai tenté des soirées sans grignotage ni distraction, et ce qui étonne, c’est que la frustration retombe souvent assez vite... on pense qu’on va “craquer”, mais parfois, ça passe et on s’endort plus facilement (moins de stimulations aussi, ça aide au sommeil ?).

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E
Errc il y a 2 semaines

Franchement, je ne suis pas certain que le « snack choisi et savouré » règle tant que ça le problème : même en pleine conscience, ça reste souvent une rustine sur un vrai manque de pause ou de décompression plus tôt dans la soirée. Est-ce qu’on ne gagnerait pas à déplacer ce moment, genre avant le dîner ou même juste après le boulot, histoire d’arrêter d’associer la fin de journée à cette tension autour du frigo ?

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A
Aude Hervé il y a 2 semaines

C’est intéressant ce que tu proposes, mais je me demande si déplacer le “snack” ne risque pas juste de décaler le problème au lieu de vraiment l’apaiser. Perso, j’ai remarqué qu’il y a des soirs où, même après avoir fait une vraie pause détente, le réflexe du grignotage revient juste parce que c’est devenu une habitude réconfortante – tu crois qu’il ne faudrait pas aussi creuser du côté de cette routine-là plutôt que juste l’horaire ?

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M
Manuel_nathuropathe65 il y a 2 semaines

Je me permets de mettre un peu les pieds dans le plat : est-ce qu’on ne tourne pas un peu en rond à chercher la “bonne façon” de gérer ce grignotage du soir, alors qu’au fond, on ne questionne jamais vraiment ce qu’on lui demande de combler ? L’idée que la volonté suffit ou que ritualiser le snack règle tout, j’y crois moyennement : parfois, le corps réclame surtout… une vraie pause, pas un énième substitut. Je trouve qu’on accorde beaucoup de place à la culpabilité, comme si ça allait nous “motiver”, alors qu’en pratique, ça gonfle souvent le cercle vicieux.

D’ailleurs, une fois, j’ai essayé un soir sans rien, ni distraction ni grignotage : au final, c’est l’inconfort qui est monté, pas la faim, et ça en disait long sur le vrai besoin du moment. Peut-être qu’on gagnerait à creuser la dimension émotionnelle, quitte à noter ce qui se passe en tête ou dans le corps avant d’ouvrir le frigo. On parle peu du sommeil aussi : pour certains, le grignotage cache un déficit de récupération, pas un manque d’activité ou de joie.

Plutôt que de tout miser sur des stratégies barrières, pourquoi ne pas inverser le raisonnement et voir ce que ces envies nous apprennent sur nos vraies ressources à recharger ? D’ailleurs, ça vous arrive d’avoir des soirs où, par miracle, l’envie de grignoter disparaît ? Dans quelle ambiance, quel contexte ? Ça pourrait donner des pistes plus inattendues que le simple “remplacer” ou “contrôler”.

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E
doc_etienne il y a 2 semaines

Vous soulignez à juste titre l’impact de l’émotionnel sur ces envies du soir, mais il serait peut-être utile d’interroger aussi l’aspect social de ce grignotage : la solitude ou l’absence de moments partagés en famille peuvent parfois se traduire par ce type de rituels alimentaires. Par ailleurs, il m’arrive de constater que l’envie s’estompe lorsque je consacre un moment à une promenade nocturne ou à la lecture avec ma femme, preuve que l’esprit peut déplacer la faim supposée dès lors qu’il est nourri autrement.

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M
Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

On a beaucoup parlé ici d’ennui ou de stress comme déclencheurs, mais il me semble qu’on néglige parfois une dimension purement physiologique : la gestion des pics de glycémie sur la journée, surtout quand on saute des repas ou qu’on compense une pause déjeuner rapide par de la caféine. Par expérience, c’est plus le déséquilibre alimentaire cumulé que le simple “besoin de pause” qui me pousse à vider le frigo, alors qu’un dîner plus consistant ou une collation planifiée change tout – mais qui a encore la patience d’écouter vraiment sa faim dans le tourbillon du quotidien ?

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E
doc_etienne il y a 2 semaines

Vous soulevez un point rarement abordé : l’écoute réelle de la faim physiologique, souvent brouillée par le rythme effréné et les apports irréguliers. N’avez-vous jamais remarqué que, parfois, la tentation du grignotage perd toute force après un repas plus structuré, même si la fatigue demeure ? Je m’interroge aussi sur le rôle que joue le sommeil perturbé dans ces épisodes : une piste trop souvent reléguée au second plan.

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E
doc_etienne il y a 2 semaines

J’observe qu’il y a beaucoup d’introspection sur les causes du grignotage, mais n’oublions pas l’influence de la physiologie, notamment les variations hormonales en soirée, qui favorisent aussi ce type de comportement. À force de tout expliquer par l’émotionnel ou l’environnement, ne risque-t-on pas de perdre de vue que la faim tardive peut avoir une fonction régulatrice naturelle, notamment après certaines journées plus actives ou fragmentées ? Avez-vous déjà tenté de tenir un journal succinct de vos sensations physiques (et non seulement psychiques) à ces moments, pour voir si une vraie faim se dégage parfois de l’habitude ?

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Luciole56 il y a 2 semaines

C’est intéressant ce que tu soulèves au sujet des variations hormonales – je pense qu’on n’en parle pas assez, alors que pour beaucoup elles agissent presque “en coulisses” et influencent nos envies sans qu’on s’en rende compte. Par contre, ce que je remarque, c’est que même les jours où mon activité physique a été assez basique, le schéma grignotage nocturne reste ultra présent, presque ritualisé. Est-ce que ça veut dire que le corps réclame un genre de “sécurité” alimentaire ou c’est juste la force de l’habitude et du réconfort ?

Je trouve aussi qu’on sous-estime l’impact des lumières bleues et des notifications à rallonge en soirée, qui ont tendance à me donner envie de casser le rythme ou de “prolonger” la journée avec un snack. Le journal des sensations, c’est une super piste, mais j’avoue que différencier la vraie faim de la fausse dans le rush du soir, ça reste un sport. Est-ce que tu as réussi à observer un schéma clair en notant tout ça ? J’ai l’impression qu’on cherche parfois un équilibre impossible entre écouter son corps et contrer des automatismes qui jouent sur plusieurs niveaux.

Et puis, culpabiliser ou pas après avoir craqué, est-ce que finalement ce n’est pas aussi un piège qui alimente le cercle vicieux ?

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