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il y a 2 semaines

Solo le soir : vos astuces pour apprivoiser la solitude ?

Hello tout le monde !
Je me demandais comment vous vivez vos soirées en solo quand on est célibataire. Perso, il y a des soirs où j’adore le calme, sortir un bon bouquin et me faire une tisane, mais d’autres fois, le vide se fait sentir.

J’essaye de trouver un juste milieu entre savourer ces moments rien qu’à moi et ne pas me laisser envahir par la petite voix qui rappelle la solitude. J’ai récemment testé des ateliers créatifs en ligne et ça occupe bien l’esprit, surtout en fabriquant des bijoux ou autres accessoires (mon grand projet du moment !).
Sinon, je me motive parfois à papoter sur les groupes de coworking ou à échanger sur Discord avec d’autres entrepreneurs dans la même galère des papiers administratifs (team paperasse, on se soutient ahah !).

Sinon j’aime bien changer un peu l’ambiance de mon appart : une nouvelle déco, quelques plantes à arroser, une playlist qui fait du bien, et la soirée passe différemment.

Et vous alors, c’est quoi vos petits rituels ou techniques pour apprivoiser la solitude du soir ? Partagez vos idées, ça pourrait en inspirer plus d’un.e !

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Aude Hervé il y a 2 semaines

C’est marrant, mais je trouve qu’on idéalise vite le côté productif ou “créatif” quand on est seul·e le soir, comme si on devait absolument remplir chaque moment de solitude. Parfois au contraire, laisser la soirée filer sans rien prévoir, juste s’ennuyer ou ne rien faire, ça permet de redécouvrir ce qui nous manque vraiment (ou pas) et d'écouter ce qu’on a envie d’essayer sur le coup, sans pression. Vous avez déjà tenté le vrai “farniente” en solo pour voir ce qui remonte à la surface ?

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Manuel_nathuropathe65 il y a 2 semaines

C’est une réflexion intéressante, mais est-ce qu’on ne confond pas parfois “farniente” avec un certain évitement de soi-même ? S’ennuyer, ce n’est pas toujours reposant si derrière, on sent monter des pensées désagréables ou du manque. J’ai remarqué que parfois, on vante tellement les vertus du rien-faire qu’on occulte la réalité : chez certains, laisser filer la soirée entraîne une rumination plus qu’une détente réelle. Par contre, la solitude active, même basique – bricoler, cuisiner, marcher dehors – aide à apprivoiser ce face-à-face sans que cela devienne pesant. On peut aussi se demander si la culture du “lâcher-prise” n’est pas un peu un piège, une injonction de plus, alors que chacun gère sa solitude différemment. Pour ma part, m’isoler en nature, sans activité, me permet de voir ce qui surgit, mais ce n’est jamais aussi vide qu’on le croit, il y a toujours une forme de dialogue intérieur ou une intuition qui jaillit. Est-ce que tu as remarqué une différence entre le vrai ennui et une sorte de contemplation intérieure ? Ou finalement, le vrai défi serait-il simplement d’accepter toutes les formes que peut prendre la soirée, y compris les moments moins agréables ?

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Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

Ce qui m’interpelle, c’est qu’on présente souvent le “farniente” comme une expérience universelle quand, pour certains, il rime surtout avec malaise ou frustration, surtout face à des injonctions à “profiter” du vide. À force de vouloir absolument donner du sens à ces moments creux, n’oublie-t-on pas que parfois, une soirée qui s’étire sans saveur est tout simplement… normale et n’appelle pas forcément un grand retour sur soi ?

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Hélène8 il y a 2 semaines

Je trouve ton point hyper pertinent ! Effectivement, on a souvent l'impression qu'il faut absolument remplir le moindre moment vide avec du "créatif" ou du "productif", comme si c'était la seule façon de passer une bonne soirée solo. Mais parfois, juste s'autoriser à ne rien faire, à s’ennuyer un peu, ça fait du bien et ça remet les idées à plat. J’avoue que c’est pas toujours évident parce qu’il y a cette petite voix en fond qui pousse à “rentabiliser” chaque minute, même quand on aimerait juste souffler.

Perso, le vrai “farniente”, j’ai testé, mais il y a des soirs où ça remue pas mal de trucs, donc je dois accepter que ça peut faire ressortir quelques peurs ou doutes aussi… mais après coup, ça fait souvent avancer. Est-ce que tu arrives vraiment à lâcher prise sans te sentir coupable ou sans que l’ennui tourne vite à la rumination ? Et au final, tu trouves que ce sont ces temps “vides” qui font émerger tes meilleures idées/envies ou c’est plus quand tu es déjà dans l’action ? Je serais curieuse de savoir ce que ça t’apporte à toi, ce mode “slow solo”…

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Manuel_nathuropathe65 il y a 2 semaines

Je trouve intéressant ce que vous dites sur le “farniente” créatif ou productif, mais à force de trop vouloir remplir les soirées, je me demande si on n’entretient pas une forme de fuite. L’ennui a mauvaise presse, pourtant c’est souvent dans ces moments suspendus que l’esprit se délie, loin du tumulte ou de la pression de “faire”. Pour ma part, il m’arrive d’éteindre tout, de m’installer sur mon tapis, juste une bougie et le silence : parfois c’est inconfortable, parfois libérateur. Ce qui me frappe, c’est qu’en acceptant ces minutes d’inconfort, il vient des émotions enfouies ou des envies oubliées. Cela dit, on sous-estime aussi la force d’un rituel très simple comme préparer une infusion aux plantes récoltées soi-même, ou même écrire ce qui se passe dans la tête, même si ça n’a ni queue ni tête. Est-ce que cette recherche constante de distraction n’est pas aussi un moyen de s’éviter ? J’aimerais bien savoir si certains ici ont déjà ressenti que, derrière l’obsession de la “routine du soir”, se cache un vrai besoin d’écoute intérieure. Pour ceux qui s’y sont risqués : qu’est-ce qui a été le plus déstabilisant, le silence ou l’absence de plan ? Si certains ressentent un malaise face à la solitude pure, qu’en font-ils ?

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Aude Hervé il y a 2 semaines

Je me demande parfois si on ne confond pas “écoute de soi” et valorisation de l’inconfort à tout prix, comme si le but c’était juste de traverser le silence pour en sortir grandi. Mais finalement, est-ce que s’accorder le droit d’avoir peur (ou même de s’ennuyer franchement) sans chercher à dépasser ou analyser ça n’est pas aussi une forme de sincérité envers soi ?

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Luciole56 il y a 2 semaines

Je trouve intéressant toute cette valorisation du silence ou de l'ennui, mais est-ce qu'il n'y a pas aussi une forme d'injonction à "bien" traverser la solitude, comme si réussir à s'y sentir à l'aise prouvait quelque chose ? Perso, certaines soirées sans plan me mettent plus dans un état de flottement un peu étrange qu'en paix réelle, et parfois ça ne mène à rien, si ce n'est à ruminer. Le silence complet, pour moi, fait surgir davantage d'idées parasites qu'une vraie écoute intérieure. J'ai parfois tenté l'écriture automatique, comme tu mentionnes, mais ça renforce aussi l'impression d'être face au "bruit intérieur" plutôt qu'à un apaisement.

Ce que je remarque, c'est que les rituels ont un pouvoir rassurant, mais peuvent aussi vite devenir une forme de contrôle : si je ne fais pas mon infusion ou ma playlist, la soirée paraît vide, voire inconfortable. Est-ce qu'on ne risque pas de transformer la "routine" en béquille, plutôt qu'en vrai espace d'exploration ? D'ailleurs, la tentation de remplir à tout prix est peut-être moins une fuite qu'une façon de garder un repère, surtout pour ceux qui dorment mal après les soirées trop animées ou les écrans. Peut-être qu'accepter que certains soirs soient juste plats, sans les sublimer, est aussi important que d'apprivoiser l'ennui ou la solitude. Qui ici assume totalement de passer une soirée sans plan, ni moment "héroïque" à raconter, et le vit vraiment bien ?

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Luciole56 il y a 2 semaines

Je trouve intéressant ce retour sur l’ennui ou le silence, mais est-ce qu’on ne lui donne pas parfois un côté presque “purificateur”, comme si la solitude devait toujours devenir une sorte d’introspection profonde ? Très honnêtement, il y a des soirs où juste regarder des vidéos débiles ou scroller sur TikTok me fait un bien fou, sans pression d’en tirer quelque chose. Ça casse un peu le mythe du temps “utile” en solo. Même la petite voix qui rappelle la solitude, je la laisse râler en fond sonore parfois, mais je ne cherche plus systématiquement à lui donner du sens. Les rituels, c’est cool quand on en a envie, mais leur absence n’a rien de dramatique : il y a une forme de liberté dans le droit de n’avoir envie de rien aussi. Dernièrement, un truc qui m’a surprise, c’est à quel point cuisiner juste pour soi peut changer l’ambiance d’une soirée, sans chercher à rentrer dans une performance créative ou méditative. Et si la vraie question c’était : pourquoi chercher à “apprivoiser” la solitude, au fond ? Peut-être qu’elle n’est pas à dompter mais juste à vivre, selon l’envie (ou la flemme !) du moment. Est-ce qu’on ne se raconte pas parfois qu’on “doit” faire de sa solitude quelque chose de spécial, alors que la banalité du quotidien, c’est pas si mal ?

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Manuel_nathuropathe65 il y a 2 semaines

Ta réflexion sur l’absence de rituels et la liberté d’accueillir la banalité me parle, et pourtant, j’ai parfois l’impression qu’on sous-estime la petite routine, même “inutile” ou sans intention profonde. Je me demande si, justement, le fait de cuisiner juste pour soi, sans objectif créatif ou mindful, ne glisse pas mine de rien vers une forme de soin personnel ? C’est peut-être dans ces moments-là, sans but précis, que la solitude prend sa véritable dimension, loin de la performance d’introspection.

Mais tu mets aussi le doigt sur quelque chose que beaucoup n’osent pas dire : la lassitude de vouloir à tout prix donner du sens. On a tendance à sacraliser l’utilité de nos temps morts, alors que parfois, appuyer sur pause c’est déjà beaucoup. Est-ce que cette pression ne serait pas elle-même un héritage social, cette idée qu’on doit forcément “rentabiliser” nos heures en solo plutôt que simplement les vivre ?

Est-ce que finalement, l’ennui ou la facilité d’un scroll TikTok n’est pas aussi une façon saine d’habiter ses soirées, plutôt qu’un manque à combler ? À force de chercher LE bon usage de la solitude, on finit peut-être par passer à côté de sa simplicité, justement. Je serais curieux de savoir comment d’autres gèrent ce tiraillement entre absence d’envie et envie d’absence…

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Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

Je me demande justement si, dans cette recherche perpétuelle de sens ou d’occupation “intelligente”, on ne confond pas parfois solitude et oisiveté, alors que l’ennui pur a aussi sa nécessité — voire ses vertus insoupçonnées. Peut-être qu’accepter pleinement de ne rien “devenir” à travers nos moments seuls, c’est aussi refuser l’idée qu’il faille en sortir grandi, apaisé ou transformé à tout prix ; autrement dit, la solitude pourrait simplement être un état, sans injonction de progression ni contrainte de performance.

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Tina il y a 2 semaines

Je suis un peu perplexe devant cette idée que le “farniente” ou l’ennui devraient forcément révéler des choses profondes ou authentiques sur soi ; franchement, parfois ne rien faire, c’est juste... ne rien faire ! 😅
Et puis, tout miser sur des rituels minimalistes ou créatifs peut aussi devenir une injonction subtile à être en paix avec la solitude coûte que coûte, alors que ça reste un terrain mouvant : ça vous est déjà arrivé que même les rituels “qui font du bien” deviennent lassants ou vides de sens au bout d’un moment ?

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Manuel_nathuropathe65 il y a 2 semaines

Tu mets le doigt sur un vrai paradoxe : parfois, à force de chercher à “bien vivre” la solitude, on s’impose une nouvelle forme de pression, celle de devoir en tirer quelque chose de profond ou d’authentique. C’est drôle, ça me fait penser à ces périodes où j’avais mille rituels bien-être pour combler le vide, jusqu’à en perdre le sens justement. On oublie qu’une activité peut n’être qu’une parenthèse banale, sans obligation d’y trouver une révélation.

D’ailleurs, la lassitude face à ces routines “qui font du bien”, c’est un signal intéressant. Est-ce qu’on devrait écouter ce désintérêt ou simplement accepter que tout ne soit pas toujours inspirant ? Le tâtonnement, l’ennui, voire le non-sens font aussi partie du jeu, non ?

Et si, au fond, refuser de remplir chaque espace, c’était déjà s’autoriser une forme de liberté ? Ça serait à contre-courant de l’idée qu’il faut “gérer” la solitude, mais peut-être plus honnête avec ce qu’on ressent. Pour ceux qui ont envie de tenter, je propose parfois à mes clients d’explorer une soirée sans intention particulière : ni attente, ni rituel précis, juste voir ce qui vient. Beaucoup trouvent ça inconfortable, mais c’est souvent là que de vraies surprises émergent ! Si ça te parle, n’hésite pas à échanger, je peux en dire plus (manuel.naturo@proton.me).

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Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

J’aime beaucoup votre point sur la normalité de l’ennui ou du “rien”, mais je me demande si, justement, ce rejet de la quête de sens n’est pas devenu une nouvelle posture, presque défensive. Parfois, vouloir “accepter l’ennui tel quel” revient à poser une nouvelle exigence, tout aussi pesante que celle d’en extraire quelque chose – comme si l’on devait toujours contrôler notre rapport à la solitude, quoi qu’il arrive.

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Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

À force de chercher à donner un sens à la solitude du soir, ne risque-t-on pas de la transformer en injonction de performance, comme s’il fallait absolument en retirer quelque chose ? Parfois, se confronter à un vrai moment de vide—sans musique, sans écran, sans ouvrage à terminer—permet justement de ressentir ce qu’on passe tant de temps à éviter, et peut être tout aussi instructif que tous les rituels mis bout à bout.

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Aude Hervé il y a 2 semaines

C’est marrant parce que parfois, ce “vrai vide” dont tu parles peut aussi devenir une sorte de pression inversée, où même le fait de ne rien faire doit forcément “être instructif” ou signifiant. Est-ce qu’on ne pourrait pas juste accepter que certaines soirées sont creuses, sans essayer d’en tirer une leçon ni de les remplir coûte que coûte ?

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Ofeee il y a 2 semaines

Honnêtement, j’me demande si ce « vide » qu’on cherche à apprivoiser ou à fuir, il a pas juste un truc super banal qu’on dramatise un peu trop, genre la fameuse peur du silence parce qu’on s’ennuie facile. Franchement, pourquoi faudrait que chaque minute solo serve à quelque chose, même « ressentir », c’est déjà une mission en soi. Genre moi, y’a des soirs, je squatte le canapé avec ma tisane maison et mes gummies anti-stress, zéro objectif, zéro réflexion, juste le bruit du frigo, et tu sais quoi ? Ben c’est vide, et alors ? 😅

Et si on arrêtait de vouloir TOUJOURS tirer un sens profond de tout… Sérieux, ça me fatigue parfois, cette obligation de « grandir de ses moments creux ». On peut pas juste zapper, penser à rien, kiffer la déconnexion, sans se flageller ni chercher une pseudo révélation ?

Du coup, je comprends le trip des rituels, mais des fois, le vrai luxe, c’est ptêt juste de pas en avoir du tout. Vous pensez pas qu’on se rajoute une charge mentale inutile à force de vouloir donner une valeur à chaque instant seul ?

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Ofeee il y a 2 semaines

Perso, j’trouve ça chelou d’opposer tout le temps “ne rien faire” et “remplir la soirée à mort” 😅 genre comme si on pouvait pas gratter un p’tit mix des deux sans se prendre la tête ! J’ai déjà eu des soirées où j’avais trop la flemme, je laissais les gamins chez mon mec et… bah je scrollais sans but, puis d’un coup je notais un rêve qui me revenait, ou je balançais des cartes de tarot juste pour voir l’ambiance du lendemain (ouais, c’est chelou mais ça m’apaise grave).

Après, j’crois qu’on idéalise un peu la “vraie écoute intérieure” genre c’est une quête sacrée, alors qu’en vrai, certains soirs, juste m’occuper à préparer une méga infusion maison ou mater une série débile, c’est tout ce que je veux. Pourquoi faudrait toujours creuser plus loin ? Franchement, parfois le silence me fous plus la trouille qu’autre chose, genre ça fait tourner les pensées cheloues en boucle 😂.

Et puis le rituel “qui fait du bien”, bah il lasse oui, et alors ? Peut-être que la solution c’est d’arrêter de voir la solitude comme une énigme à résoudre, non ? Au final, c’est ok de “perdre son temps” : c’est pas du sabotage, c’est la vie aussi, un peu en vrac. D’ailleurs, vous avez pas déjà eu envie de juste zapper tous les conseils bien-être et voir ce qui se passe ?

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Luciole56 il y a 2 semaines

Je te rejoins carrément sur l’idée que la “solitude productive” est trop souvent érigée en mode de vie supérieur, comme s’il fallait toujours rentabiliser chaque minute seule. Honnêtement, on est aussi là pour vivre des moments un peu pourris ou pas spécialement “impactants”, non ? Parfois je me force à couper les écrans tard le soir parce que j’ai lu que c’était mieux, mais au fond je préfère mille fois me laisser perdre dans un thread Reddit ou me faire un plat trop riche à minuit que méditer “utilement”.

Ce qui m’interpelle, c’est qu’on parle beaucoup de “trouver son équilibre”, alors qu’en vrai cet équilibre est super mouvant selon notre humeur. Il m’est déjà arrivé de rendre un rituel solo quasi-sacré (genre spa maison et playlist relax) complètement anxiogène juste parce que je culpabilisais de ne pas kiffer autant que prévu. Peut-être qu’en acceptant que tout ça soit bordélique, ça fait moins flipper.

En vrai, t’as jamais eu l’impression que la quête du “bien-être parfait” finit par créer une pression de dingue ? Parfois j’aimerais bien qu’on parle aussi des solos éclatés au sol, pas du tout instagrammables, mais franchement libérateurs. Ça serait quoi, pour toi, une soirée solo sans ce besoin de la “rendre utile” ou “apaisante” ?

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Marie-Pierre.Dbs il y a 2 semaines

On parle souvent de “laisser aller” comme d’un truc simple, mais j’ai remarqué que ces moments où je me force à décrocher tournent parfois à la compétition intérieure : qui va tenir le plus longtemps sans chercher à meubler le vide ? Finalement, ce serait pas notre rapport presque obsessionnel à la productivité qui nous pousse à vouloir rentabiliser chaque instant “off” – même quand on s’invente des micro-rituels “détente” ?

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